22 septembre 2010

Féeries d’août 2010 - 23 août

Pour lire le récit dans l'ordre chronologique, descendez au 1er jour : 19 août


Lundi 23 août : Mme Moreau nous emmène à Maulévrier visiter le petit château de Touvois perdu au milieu des bocages. Une grosse tour rappelle le Moyen-Age, le logis est de style Renaissance. Nous visitons la belle salle d’honneur à cheminée vénitienne et tapisserie datant de 1.580. Nous descendons dans la salle à manger sympathique avec sa cheminée et boulets de canon, la cuisine et son potager. Pour assurer l’entretien du château, ses dépendances sont aménagées pour les réceptions.

Midi, repas au Puy du fou, au bistrot 1.900, verrières Art Déco, au milieu du village un manège tourne, des personnages, jouant de la musique sur des airs anciens apparaissent aux fenêtres. Le ciel est gris, gouttes de pluie mais quelque soit le temps, ici, les prestations se déroulent toujours.


Par une large avenue romaine avec statues, oliviers et chants de cigales nous entrons dans le Stadium Gallo-Romain (120m de long sur 80m de large, 6.000 places) où vous plongez dans les fastes, la fureur et les frissons des Jeux de l’Antiquité avec le spectacle « Les gladiateurs. ». Après la parade romaine, Damien, centurion romain, doit réussir les épreuves imposées par l’empereur pour que lui et ses amis ne soient mis à mort. Ils sont chrétiens. Il lutte contre cinq gladiateurs, arrive le 1ier dans un course effrénée de quatre chars, digne de celle de Ben Hur. Sa fiancée est livrée aux lions qui se couchent à ses pieds, un guépard passe sans s’arrêter…ici aucun truquage.

On remonte dans le temps, nous sommes au 10ième siècle dans « La légende de St Philibert », spectacle aux multiples rebondissements, aux effets spéciaux inattendus. Dans le village deux pèlerins amènent la grande châsse du saint. Les vikings arrivent, un drakkar amerrit dans l’étang, un autre sort de l’eau, courses-poursuites, flammes infernales. St Philibert sort de son sarcophage , miracle, les ennemis s’agenouillent, c’est la paix.

Un petit train nous amène à l’une des dix Iles Clovis construites sur pilotis. Les huttes sont à toits de chaume et murs à colombages, le forgeron tape sur l’enclume. On peut passer la nuit dans cent chambres, dans l’ambiance des villages d’autrefois !.

Dernier spectacle, lui aussi bourré d’effets spéciaux, dans le noir presque complet, « l’Odyssée du Puy du Fou ». Dans un pièce ronde, une statue s’anime, c’est Catherine du Puy du Fou, qui transforme la salle en tour Renaissance dont le plafond s’éclaire. Les visiteurs tournoient, on ne sait si on monte ou si on descend…Et on se retrouve dans une tranchée romaine construite 50 ans avant J.C. au lieu dit « le Sommet du Puits ». Suit une salle de gardes du Moyen-Age où les visages des chevaliers s’éclairent et parlent de leurs guerres. Enfin la grotte où se réfugiait la fille au tambour pendant les guerres de Vendée, elle y revient toutes les nuits, fait danser
l’eau de la fontaine pleines de perles de sang, les gouttes d’eau ruissellent de partout miroitant dans les faisceaux de lumière. C’est superbe.

Nous quittons à regret ce lieu magique… il faut boucler les valises car…

Mardi 24 août C’est le retour avec des souvenirs et des images plein la tête. Nous avons pas mal marché, avons bien ri, dans une ambiance…aricienne.

Grand merci à Patrick pour ce beau voyage dans le temps et à monsieur Minolfi qui nous a amenés à Poitiers, excursion non prévue au programme.

Françoise H.



PS. extrait du livre de Philippe de Villiers « Le Puy du Fou, un rêve d’enfant » 2010
« Le Puy du Fou, c’est le miracle de l’ingéniosité des vendéens dans tous les domaines, ils ont appris à inventer en allant au devant des techniques classiques que ce soit en pyrotechnique, en régie électrique, en animalerie, en fauconnerie, en cavalerie, en cascades, en tant d’autres
domaines technologiques ou artistiques, du dresseur d’oies jusqu’aux métiers du son les plus sophistiqués. »

Deux exemples : c’est le forgeron du village qui a conçu, dans sa baignoire, le principe des grilles posées sur l’eau sur lesquelles galopent les cavaliers. Des ingénieurs n’avaient pas réussi… De même, le directeur général du Parc n’est autre que le gamin qui ne voulait pas passer son bac mais qui était très doué de ses mains, c’est lui le créateur des superbes jeux d’eau du Parc.

J’ajouterai qu’au Futuroscope, il y a des spectacles, mais des spectacles qui ont une
âme.

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