Jeudi 19 août : Voyage sans histoire et une arrivée au Campanile du Futuroscope de Poitiers vers 18h,
28°, soleil pour le 51 ariciens.
Vendredi 20 août : 7h30, nous partons vers Cholet, accueillir Mme Danielle Moreau à St Laurent sur Sèvres qui nous présente cette région de Vendée. Pays de bocages, d’élevages de vaches blondes , de chèvres et de canards blancs… et nous en mangerons du canard pendant notre séjour !
C’est un pays où les grandes églises, et chapelles nombreuses témoignent d’une foi catholique toujours présente. C’est aussi une région dynamique qui compte, en France, le moins de chômeurs et proportionnellement le plus de PME.
Arrivée au Puy du Fou sous un chaud soleil pour le premier spectacle :
Avec « Les secrets de la lance » (30’) nous sommes au 15ième siècle au pied du château du Puy du Fou. Jeanne d’Arc recrute les meilleurs cavaliers pour combattre les anglais à Orléans. Les chevaliers vont l’éblouir, et nous aussi, par leurs joutes, simulacres de combat, acrobaties. Avant de repartir, Jeanne donne sa lance à Marguerite la pastourelle qui reste seule au château avec les paysans. Le château est attaqué, fumées, flammes, boulets, engin à catapulte, combats où Marguerite se sert de la lance magique. Un grand rempart disparaît, on s’en aperçoit à peine tant la bataille est acharnée. Des chevaliers arrivent, c’est la victoire et une grande fresque sort de terre relatant le combat à la place du rempart escamoté !.
« Le bal des oiseaux fantômes » (30’) Dans le décor de la cour du château du 12ième, disparu, et, sur une histoire contée par une « gente damoiselle, » des chouettes, grands ducs, faucons, milans, vautours, un serpentaire et des aigles sillonnent le ciel, rasent les têtes, plongent vers les fauconniers pour happer de la nourriture. Au final, c’est un fantastique ballet qu’entament les 120 oiseaux sous les applaudissements du public.
Midi, au « Village du 18ième siècle » : un village paisible, des paons sur les toits, un clocher-tocsin, le moulin, le four à pain et dans les maisons, doreur, sabotier, ébéniste, enlumineur, émailleur, faïencier, ferronnier nous expliquent les métiers d’autrefois.
Au « Relais Poste », un repas vendéen nous est servi, animé par de joyeux lurons.
Au « Relais Poste », un repas vendéen nous est servi, animé par de joyeux lurons.
Petite promenade digestive dans le Parc (50ha) avant de nous rendre dans un immense palais
Renaissance (construit en 3 ans),où se déroule un nouveau spectacle :
« Les mousquetaires de Richelieu » (40’) grande scène de théâtre du 17ième, 100m de long, 17m de haut, 3.000 places presque toutes occupées !. Des bandits enlèvent la gitane espagnole Séraphina, combats avec les mousquetaires, et un bossu, le plus brave. C’est Bouton d’Or l’orphelin. Interrogé par Richelieu, il lui narre son histoire, déclame un poème magnifique sur la fleur bouton d’or. Nommé écuyer du roi, il se redresse et, instant magique quand, sur un écran sombre, l’homme en blanc danse avec un cheval blanc lui aussi pour l’apprivoiser
sur une musique de flamenco !.
Nouveau décor, la Place Royale à Paris où se trouve la gitane libérée. Louis XIII et la reine reçoivent les délégations de cosaques, de hurons du St Laurent, des cavaliers persans, costumes
colorés et démarche souple. Des banderoles descendent sur les façades et l’eau envahit la place par vagues. Nous assistons à une cavalcade de chevaux au milieu des gitanes qui virevoltent et s’élèvent dans l’air sous les jets d’eau de couleur. Extraordinaire !.
Toujours dans le parc, nous pénétrons dans le « Chemin de Mémoire », un couloir sombre, de chaque côté des scènes de la vie quotidienne et paisible des vendéens Des coups de feu, un prêtre réfractaire que l’on cache, les chefs d’une guerre sans pitié sont là, fusillades, cadavres, une chapelle en ruine, un enfant apeuré, une voix récitant un pater… c’est court et profondément émouvant.
Nous quittons le Parc pour nous restaurer au château de La Tremblade, beau cadre, bon repas,… mais il ne faut pas traîner,
« La Cinéscénie » commence à l’heure. Nous arrivons sur les gradins déjà plongés dans l’obscurité et le silence. Au fond, le château, son étang et son île, à droite le village et son église, face à nous 2km de chemin qu’emprunte le vagabond, le porteur de nouvelles. Son falot à la main il rejoint la maison des Maupillier près du moulin. Il va faire revivre pour nous la plus fantastique fresque historique au monde : 1.200 acteurs bénévoles, 50 cavaliers, 8.000 costumes, 900 pièces d’artifice, 2.500 projecteurs, 1.500 jets d’eau informatisés, 1h40 de musique sublime, une représentation où l’on est pris par tout un ensemble : la poésie du texte (de Philippe de
Villiers), l’emprise des voix, des couleurs, de la musique. Les paysans défilent avec leurs troupeaux de cochons, de moutons, d’oies, les bœufs tirent les charrettes de foin. C’est la vie tranquille, la lumière devient bleue, les personnages se figent, disparaissent…et déjà les chevaliers, bannières au vent arrivent, joutes, figures équestres, ils se figent… François 1ier regagne le château en calèche avec sa cour… Les années passent, les vendéens refusent les lois de la République, longue séquence, incendies, cris, corps à corps, fourches contre
fusils, Bonchamps tombe, blessé, il meurt après avoir gracié 4.000 prisonniers, le pardon remplace la haine.
Retour à la vie aux champs, avant la terrible guerre de 1914. Pas de combats sur scène comme dans les représentations de 1997, 2002, (voyages de l’ARIC) Simplement des croix de lumière blanche qui sortent de l’eau et s’inscrivent sur les murs du château. Fêtes après l’armistice, et en 1940, les sirènes grondent à nouveau, les ardennais évacués marchent, des enfants ont simplement laissé leur mère au bord d’un fossé, un soldat lit la lettre qu’il envoie à sa femme…Puis le mot Liberté s’écrit en bleu sous des fumées tricolores, tous les puyfolais
se retrouvent et dansent devant nous et c’est le long embrasement final, inouï, fantastique, colonnes d’eau qui s’épanouissent en fleurs colorées, jeux de jets d’eau de 30m de haut, fumées, et un feu d’artifice extraordinaire, sous le tonnerre d’applaudissements de 14.000 spectateurs.
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