14 mai 2012

Evolution du blog

Depuis 2011 et la création du nouveau blog ARICTG2
ce blog EXCURSIONS est en sommeil, mais qui sait...

22 septembre 2010

Féeries d’août 2010 - 23 août

Pour lire le récit dans l'ordre chronologique, descendez au 1er jour : 19 août


Lundi 23 août : Mme Moreau nous emmène à Maulévrier visiter le petit château de Touvois perdu au milieu des bocages. Une grosse tour rappelle le Moyen-Age, le logis est de style Renaissance. Nous visitons la belle salle d’honneur à cheminée vénitienne et tapisserie datant de 1.580. Nous descendons dans la salle à manger sympathique avec sa cheminée et boulets de canon, la cuisine et son potager. Pour assurer l’entretien du château, ses dépendances sont aménagées pour les réceptions.

Midi, repas au Puy du fou, au bistrot 1.900, verrières Art Déco, au milieu du village un manège tourne, des personnages, jouant de la musique sur des airs anciens apparaissent aux fenêtres. Le ciel est gris, gouttes de pluie mais quelque soit le temps, ici, les prestations se déroulent toujours.


Par une large avenue romaine avec statues, oliviers et chants de cigales nous entrons dans le Stadium Gallo-Romain (120m de long sur 80m de large, 6.000 places) où vous plongez dans les fastes, la fureur et les frissons des Jeux de l’Antiquité avec le spectacle « Les gladiateurs. ». Après la parade romaine, Damien, centurion romain, doit réussir les épreuves imposées par l’empereur pour que lui et ses amis ne soient mis à mort. Ils sont chrétiens. Il lutte contre cinq gladiateurs, arrive le 1ier dans un course effrénée de quatre chars, digne de celle de Ben Hur. Sa fiancée est livrée aux lions qui se couchent à ses pieds, un guépard passe sans s’arrêter…ici aucun truquage.

On remonte dans le temps, nous sommes au 10ième siècle dans « La légende de St Philibert », spectacle aux multiples rebondissements, aux effets spéciaux inattendus. Dans le village deux pèlerins amènent la grande châsse du saint. Les vikings arrivent, un drakkar amerrit dans l’étang, un autre sort de l’eau, courses-poursuites, flammes infernales. St Philibert sort de son sarcophage , miracle, les ennemis s’agenouillent, c’est la paix.

Un petit train nous amène à l’une des dix Iles Clovis construites sur pilotis. Les huttes sont à toits de chaume et murs à colombages, le forgeron tape sur l’enclume. On peut passer la nuit dans cent chambres, dans l’ambiance des villages d’autrefois !.

Dernier spectacle, lui aussi bourré d’effets spéciaux, dans le noir presque complet, « l’Odyssée du Puy du Fou ». Dans un pièce ronde, une statue s’anime, c’est Catherine du Puy du Fou, qui transforme la salle en tour Renaissance dont le plafond s’éclaire. Les visiteurs tournoient, on ne sait si on monte ou si on descend…Et on se retrouve dans une tranchée romaine construite 50 ans avant J.C. au lieu dit « le Sommet du Puits ». Suit une salle de gardes du Moyen-Age où les visages des chevaliers s’éclairent et parlent de leurs guerres. Enfin la grotte où se réfugiait la fille au tambour pendant les guerres de Vendée, elle y revient toutes les nuits, fait danser
l’eau de la fontaine pleines de perles de sang, les gouttes d’eau ruissellent de partout miroitant dans les faisceaux de lumière. C’est superbe.

Nous quittons à regret ce lieu magique… il faut boucler les valises car…

Mardi 24 août C’est le retour avec des souvenirs et des images plein la tête. Nous avons pas mal marché, avons bien ri, dans une ambiance…aricienne.

Grand merci à Patrick pour ce beau voyage dans le temps et à monsieur Minolfi qui nous a amenés à Poitiers, excursion non prévue au programme.

Françoise H.



PS. extrait du livre de Philippe de Villiers « Le Puy du Fou, un rêve d’enfant » 2010
« Le Puy du Fou, c’est le miracle de l’ingéniosité des vendéens dans tous les domaines, ils ont appris à inventer en allant au devant des techniques classiques que ce soit en pyrotechnique, en régie électrique, en animalerie, en fauconnerie, en cavalerie, en cascades, en tant d’autres
domaines technologiques ou artistiques, du dresseur d’oies jusqu’aux métiers du son les plus sophistiqués. »

Deux exemples : c’est le forgeron du village qui a conçu, dans sa baignoire, le principe des grilles posées sur l’eau sur lesquelles galopent les cavaliers. Des ingénieurs n’avaient pas réussi… De même, le directeur général du Parc n’est autre que le gamin qui ne voulait pas passer son bac mais qui était très doué de ses mains, c’est lui le créateur des superbes jeux d’eau du Parc.

J’ajouterai qu’au Futuroscope, il y a des spectacles, mais des spectacles qui ont une
âme.

Féeries d’août 2010 - 22 août

Dimanche 22 août : Un orage a éclaté la nuit… il pleut ce matin au Futuroscope. Nous n’avons pas de guide, donc les ariciens s’éparpillent. Voici les spectacles vus par les uns ou les autres.

« Voyageurs du ciel et de la mer » un film de Jacques Perrin. Assis devant deux écrans, l’un face à nous, l’autre sous nos pieds, nous assistons au passage bruyant d’oiseaux migrateurs, oies, canards…( il est dommage que l’auteur n’ait pas inscrit les noms de toutes ces variétés de migrants), oiseaux qui volent puis plongent brusquement sous nos pieds. En mer c’est un ballet de dauphins, des baleines qui frappent l’eau de leur queue tandis qu’un aigle solitaire se repose au sommet d’un pic. C’est poétique.

« Les animaux du futur » ont attiré du monde, et pourtant, que d’horribles bestioles à venir dans 5 à 200 millions d’années !.Attachés sur des sièges, munis de jumelles et d’un bracelet-capteur, un safari mouvementé. Vous tendez la main un oiseau ? s’y pose : un bec d’aigle, des plumes rouges sur la tête, et des ailes de dragon, des pieuvres aux yeux semblables à des jumelles vous lancent leurs tentacules, des lions à têtes de singes, des araignées biscornues bref le film d’un auteur surdoué !.

« Danse avec les robots » pour amateurs de sensations fortes. Vous êtes sanglés deux par deux à bord d’un des 10 robots de 7m de haut et vous allez valser, accélérer, freiner, vous retourner tête en bas sur des rythmes de salsa, de roc. Estomac et dos délicats, s’abstenir !.

« Arthur, l’aventure 40 » en 4D. les aventures d’Arthur à bord d’une coccinelle géante volante dans le monde féerique des Minimoys. Charmant film qui intéressera les enfants.

« Les astromouches » en 3D, une fiction pour enfants : en 1969 au Cap Kennedy, 3 mouches
s’introduisent dans la capsule Appolon11. Une autre version de la conquête de la lune.

« La cité du numérique » on y flâne, on y découvre des tableaux qui se déforment, une tapisserie de fleurs qui s’anime à votre passage, une boutique bien achalandée…

Midi, repas , et délaissant le Futuroscope, Monsieur Minolfi nous emmène à Poitiers où nous pourrons découvrir la cathédrale St Pierre : sa large façade est ornée d’une rosace et de 3 portails sculptés et flanquée de 2 tours dissymétriques. Pas d’arcs-boutants, mais de puissants contreforts et une muraille vertigineuse au chevet. A l’intérieur, style Plantagenêt, de très belles verrières du 12ième , des stalles du 13ième, les plus vieilles de France et des orgues de F. H. Cliquot du 18ième. Le baptistère St Jean, édifice le plus ancien de France, abrite une piscine octogonale qui servait au baptême par immersion, un décor de colonnes aux chapiteaux richement sculptés et un important musée lapidaire. L’église Ste Radegonde, patronne des femmes battues, date de 1552.
Passé le clocher-porche roman, on débouche sur une nef de style gothique angevin. Le chœur est surélevé, en dessous, la crypte renferme 3 tombeaux de saintes. L’église Notre Dame la Grande, 11- 12ième siècle, est un joyau de l’art roman. Sa façade toute en pierres sculptées, blanches, est magnifique, elle est flanquée de part et d’autre d’un faisceau de colonnes surmonté d’un lanternon ajouré.

Féeries d’août 2010 - 21 août

Samedi 21 août : La nuit a été très courte…nous rejoignons le Futuroscope vers 9h30/10h. et une guide nous emmène. Nous plongeons d’abord sous « Les mers du monde », écran hémisphérique de 900m2, images en 3D. Un ballet de petites méduses, telles des boutons de nacre à 4 trous, parmi des poissons jaunes , rouges et argentés. Apparaît l’affreux requin taureau, museau plat, bouche à rictus, dents longues et effilées il plonge sur nous…ouf, il repart accompagné de son fidèle banc de sardines. Les calamars (têtes de 1m de diamètre)
vous avalent des oursins comme nous des chocolats, autre bestiole peu agréable, la méduse géante, un œuf sur le plat de 2m de diamètre et jolies tentacules de 10m de long. La raie manta se contente de plancton, les tortues géantes ouvrent de grands yeux. Enfin, un gros poisson (nom ?) blanc tacheté de gris, tête énorme, et corps en forme de queue, avale avec bruit une grosse écrevisse.

« Blues sur la Louisiane » le pays des bayous, des chanteurs de jazz, de gens qui dansent, un homme, son crocodile apprivoisé dans les bras, bref, une vie insouciante qui sera brisée. Car les hommes ont détruit le milieu naturel en perçant des canaux, en construisant des digues. Aux images sereines vont succéder sur l’écran de 900m2 des visions d’horreur, arbres déchiquetés, bateaux encastrés dans les ponts, cadavres et des survivants retrouvant leur maison disloquée. C’était le 29 août 2005, le passage de Katrina.

« Moi Van Gogh » sur écran de 600m2, extraordinaire musée des oeuvres du peintre ! Nous verrons une multitude de tableaux avec le détail des coups de pinceau. Van Gogh parle, sa voix tremble « je n’y arrive pas… » il est obsédé par la couleur jaune. D’Amsterdam à la Provence et jusqu’à Auvers-sur-Oise, il poursuivra cette recherche. Une jeune femme lit les lettres du peintre et de son frère. Le film se termine au cimetière sur sa modeste tombe.

« Les ailes du courage » un film de J.J.Annaud, en 3D. L’aventure héroïque du pilote H. Guillaumet. Quittant son avion en panne dans les Andes, il va marcher dans des conditions inhumaines pendant des jours, blizzard, tempêtes de neige, chutes blessures, répétant sans cesse « je marche car je sais que mes amis savent que je marche » avant de retrouver la civilisation. Un beau film, en relief, sur un des pionniers de l’Aéropostale.

« La Vienne dynamique » sanglés sur les sièges, nous partons à toute vitesse ressentant toutes les secousses d’un engin qui file dans les rues étroites bouleversant personnes et voitures d’enfant, sur une rivière, vers un pont évité de justesse, droit sur une tour, ouf, on passe au-dessus, sur les rails au milieu de wagonnets, dans les flammes, rencontres de bêtes bizarres, du vent, des odeurs etc, etc…un voyage touristique sans nul autre pareil !.

« Chocs cosmiques ». Allongés, nous assistons en direct à l’origine du monde cosmique. Une collision de blocs de roche avec des blocs de glace aurait donné naissance à notre lune. La chute d’un astéroïde au Nouveau Mexique aurait provoqué la disparition des dinosaures. C’est une véritable danse d’énormes rochers en fusion qui se déroule devant nous !. Et ça pourrait se reproduire… dans quelques milliards d’années, en attendant contemplez donc un beau ciel étoilé.

A midi le repas avait été pris au Futuroscope, dîner le soir au Campanile avant de se rendre au
spectacle nocturne.

« Le mystère de la note bleue »Dans le ciel, Mike DJ affronte DJFX son homologue virtuel à la
recherche du son spécial de la note bleue. Celle-ci apparaît sous la forme d’un beau visage et disparaît aussitôt. Projections de lasers, images géantes de personnages, jets d’eau, ballet d’une petite fée et de notes de musique bleues sur des musiques de Beethoven, de Verdi ou de jazz. C’est un agréable conte pour enfant et adultes.

Féeries d’août 2010. - 19 et 20 août

Jeudi 19 août : Voyage sans histoire et une arrivée au Campanile du Futuroscope de Poitiers vers 18h,
28°, soleil pour le 51 ariciens.

Vendredi 20 août : 7h30, nous partons vers Cholet, accueillir Mme Danielle Moreau à St Laurent sur Sèvres qui nous présente cette région de Vendée. Pays de bocages, d’élevages de vaches blondes , de chèvres et de canards blancs… et nous en mangerons du canard pendant notre séjour !
C’est un pays où les grandes églises, et chapelles nombreuses témoignent d’une foi catholique toujours présente. C’est aussi une région dynamique qui compte, en France, le moins de chômeurs et proportionnellement le plus de PME.

Arrivée au Puy du Fou sous un chaud soleil pour le premier spectacle :

Avec « Les secrets de la lance » (30’) nous sommes au 15ième siècle au pied du château du Puy du Fou. Jeanne d’Arc recrute les meilleurs cavaliers pour combattre les anglais à Orléans. Les chevaliers vont l’éblouir, et nous aussi, par leurs joutes, simulacres de combat, acrobaties. Avant de repartir, Jeanne donne sa lance à Marguerite la pastourelle qui reste seule au château avec les paysans. Le château est attaqué, fumées, flammes, boulets, engin à catapulte, combats où Marguerite se sert de la lance magique. Un grand rempart disparaît, on s’en aperçoit à peine tant la bataille est acharnée. Des chevaliers arrivent, c’est la victoire et une grande fresque sort de terre relatant le combat à la place du rempart escamoté !.

« Le bal des oiseaux fantômes » (30’) Dans le décor de la cour du château du 12ième, disparu, et, sur une histoire contée par une « gente damoiselle, » des chouettes, grands ducs, faucons, milans, vautours, un serpentaire et des aigles sillonnent le ciel, rasent les têtes, plongent vers les fauconniers pour happer de la nourriture. Au final, c’est un fantastique ballet qu’entament les 120 oiseaux sous les applaudissements du public.

Midi, au « Village du 18ième siècle » : un village paisible, des paons sur les toits, un clocher-tocsin, le moulin, le four à pain et dans les maisons, doreur, sabotier, ébéniste, enlumineur, émailleur, faïencier, ferronnier nous expliquent les métiers d’autrefois.
Au « Relais Poste », un repas vendéen nous est servi, animé par de joyeux lurons.

Petite promenade digestive dans le Parc (50ha) avant de nous rendre dans un immense palais
Renaissance (construit en 3 ans),où se déroule un nouveau spectacle :
« Les mousquetaires de Richelieu » (40’) grande scène de théâtre du 17ième, 100m de long, 17m de haut, 3.000 places presque toutes occupées !. Des bandits enlèvent la gitane espagnole Séraphina, combats avec les mousquetaires, et un bossu, le plus brave. C’est Bouton d’Or l’orphelin. Interrogé par Richelieu, il lui narre son histoire, déclame un poème magnifique sur la fleur bouton d’or. Nommé écuyer du roi, il se redresse et, instant magique quand, sur un écran sombre, l’homme en blanc danse avec un cheval blanc lui aussi pour l’apprivoiser
sur une musique de flamenco !.

Nouveau décor, la Place Royale à Paris où se trouve la gitane libérée. Louis XIII et la reine reçoivent les délégations de cosaques, de hurons du St Laurent, des cavaliers persans, costumes
colorés et démarche souple. Des banderoles descendent sur les façades et l’eau envahit la place par vagues. Nous assistons à une cavalcade de chevaux au milieu des gitanes qui virevoltent et s’élèvent dans l’air sous les jets d’eau de couleur. Extraordinaire !.

Toujours dans le parc, nous pénétrons dans le « Chemin de Mémoire », un couloir sombre, de chaque côté des scènes de la vie quotidienne et paisible des vendéens Des coups de feu, un prêtre réfractaire que l’on cache, les chefs d’une guerre sans pitié sont là, fusillades, cadavres, une chapelle en ruine, un enfant apeuré, une voix récitant un pater… c’est court et profondément émouvant.

Nous quittons le Parc pour nous restaurer au château de La Tremblade, beau cadre, bon repas,… mais il ne faut pas traîner,

« La Cinéscénie » commence à l’heure. Nous arrivons sur les gradins déjà plongés dans l’obscurité et le silence. Au fond, le château, son étang et son île, à droite le village et son église, face à nous 2km de chemin qu’emprunte le vagabond, le porteur de nouvelles. Son falot à la main il rejoint la maison des Maupillier près du moulin. Il va faire revivre pour nous la plus fantastique fresque historique au monde : 1.200 acteurs bénévoles, 50 cavaliers, 8.000 costumes, 900 pièces d’artifice, 2.500 projecteurs, 1.500 jets d’eau informatisés, 1h40 de musique sublime, une représentation où l’on est pris par tout un ensemble : la poésie du texte (de Philippe de
Villiers), l’emprise des voix, des couleurs, de la musique. Les paysans défilent avec leurs troupeaux de cochons, de moutons, d’oies, les bœufs tirent les charrettes de foin. C’est la vie tranquille, la lumière devient bleue, les personnages se figent, disparaissent…et déjà les chevaliers, bannières au vent arrivent, joutes, figures équestres, ils se figent… François 1ier regagne le château en calèche avec sa cour… Les années passent, les vendéens refusent les lois de la République, longue séquence, incendies, cris, corps à corps, fourches contre
fusils, Bonchamps tombe, blessé, il meurt après avoir gracié 4.000 prisonniers, le pardon remplace la haine.

Retour à la vie aux champs, avant la terrible guerre de 1914. Pas de combats sur scène comme dans les représentations de 1997, 2002, (voyages de l’ARIC) Simplement des croix de lumière blanche qui sortent de l’eau et s’inscrivent sur les murs du château. Fêtes après l’armistice, et en 1940, les sirènes grondent à nouveau, les ardennais évacués marchent, des enfants ont simplement laissé leur mère au bord d’un fossé, un soldat lit la lettre qu’il envoie à sa femme…Puis le mot Liberté s’écrit en bleu sous des fumées tricolores, tous les puyfolais
se retrouvent et dansent devant nous et c’est le long embrasement final, inouï, fantastique, colonnes d’eau qui s’épanouissent en fleurs colorées, jeux de jets d’eau de 30m de haut, fumées, et un feu d’artifice extraordinaire, sous le tonnerre d’applaudissements de 14.000 spectateurs.

12 octobre 2009

Un voyage dans le temps, un témoignage unique du second Empire




Le château de Compiègne
Une « villa » royale existait à Compiègne dès le V ième Siècle, c'est à dire au début de la dynastie mérovingienne.   Charles V, roi capétien, fit construire un château qui resta résidence royale jusqu'au XVIII ième siècle.
Cette demeure royale prend sa configuration actuelle sous le règne de Louis XV. Après la révolution Napoléon 1 ier en fait une résidence impériale. a partir de 1856, Napoléon III et l'Impératrice Eugénie en fait une résidence impériale.
La visite des grands appartements permet de découvrir les décors fastueux de la vie sous Napoléon 1 ier et Napoléon III.
L'appartement du Roi puis de l'Empereur et de l'Impératrice se compose d'une succession de salles.

























Le musée de la figurine

Ce musée abrite une collection remarquable, plus de 100 000 figurines, elles évoquent nombre d'épisodes de l'histoire de France, essentiellement militaire de l'antiquité à la seconde guerre mondiale.  Dans ces évocations figure notamment la sanglante défaite du 18 Juin 1815 «  Waterloo « les mouvements de troupes britanniques de Wellington et du prussien Blücher.
Le théâtre impérial

Ce théâtre de cour a été  aménagé en quelques semaines pour le mariage de la fille du Roi Louis-Philippe, Louise d'Orléans avec Léopold 1 ier Roi des belges.
Le théâtre n'a fait l'objet d'aucune restauration, conserve en état de bonne marche sa traditionnelle machinerie en bois. Il s'agit d'un exemple unique de théâtre de cour
 des années 1830.
Le camp de Royallieu

De Juin 1941 à fin Août 1944 royallieu devient un camp d'internement pour tous les adversaires du Reich. De 1941 à 1944 on estime à 54 000 le nombre d'internés, 29 grands convois sont partis de Compiègne déportant +/- 40 000 vers Auschwitz – Buchenwald – Dachau
Abbatiale de St jean aux Bois

St jean aux Bois situé en plein forêt abrita d'abord une « Maison royale » sous les Mérovingiens et les Carolingiens. Au XII è siècle elle devint une Abbaye bénédictine jusqu'en 1634. Le centre du village est encore constitué de l'abbatiale magnifique édifice du XIII è. S jouxtant celle-ci, se trouve la Salle Capitulaire antérieure à l'église.
La clairière de l'Armistice

La visite de la clairière de l'armistice, du wagon termina ces 2 journées.

21 juillet 2009

Un voyage dans le temps:



le grand domaine de l'histoire de France, une demeure Royale, un témoignage unique du second Empire :

« Compiègne »

C'est l'Escapade que nous vous proposons les :

7 et 8 Octobre 2009


Comme Louis XIV à Versailles, Louis XV veut immortaliser son règne, il a voulu un grand château, l'architecte Ange-Jacques Gabriel érigea, à Compiègne, un château . Louis XV y séjourna, y vécut, y reçut beaucoup d'invités dont la jeune archiduchesse d'Autriche Marie Antoinette et ce serait à Compiègne qu'elle rencontra Louis XVI.

A la révolution le mobilier est dispersé, il faudra attendre 1807 pour que Napoléon 1 ier donne l'ordre de remettre Compiègne en état. Il confie la réhabilitation à l'architecte Berthault. Celui-ci conçoit un décor somptueux et coloré. Les appartements du Prince, de l'Empereur et de l'Impératrice constituent les ensembles les plus complets du Premier Empire. Ils permettent d'imaginer la vie publique et privée de Napoléon et de l'Impératrice.

Le Second Empire demeure une époque exceptionnelle pour Compiègne « la Vitrine du Second Empire ». Napoléon III appréciait particulièrement le palais, il y organisait avec l'impératrice Eugénie les fameuses « séries ». Celles-ci se déroulaient à l'automne. Une centaine d'invités séjournaient pendant une semaine. Compiègne etait l'un des lieux les plus animés de France. Eugénie fut l'Impératrice de la mode « le désir de plaire était impératif ».


Notre première journée sera consacrée à

« La vitrine du Second Empire ».

Notre deuxième journée :

« Un voyage dans l'Histoire de France ».


-Dès juin 1941 sous l'appellation « Frontstalag 170 KN 654 « le camp militaire de Royallieu devient un camp d'internement pour tous les adversaires du III ième Reich : prisonniers politiques, résistants, juifs...beaucoup ont été déportés ou fusillés dans la forêt voisine, 54 000 serait le nombre d'internés.

C'est la visite que nous vous proposons en matinée ; déjeuner dans une auberge de la forêt – visite commentée du village/abbatiale de Saint Jean aux Bois. Le village de St. Jean aux Bois fut d'abord une « Maison Royale » sous les Mérovingiens et les Carolingiens. Au XII ième, il devient une abbaye bénédictine jusqu'en 1634.

Toujours avec nos guides, nous terminerons la journée par la visite à la Clairière de Rethondes


Cette Escapade vous intéresse alors pour le 20 Mai retournez le bulletin d'inscription avec, par personne, chèque °/ ARIC de € 100.


Prix :env. *€ 200 (*nous ne disposons pas de tous les éléments) par personne chambre double


single + € 29


Hôtel : Campanile de CompiègneAvenue de Huy 60200 Compiègne Tél. 03 44 86 69 92 Mail : compiegne@campanile.fr


Rendez-vous : le 7 Oct. Parking Av. G. Dron (partie après l'ex poste vers la Gare) 6,45h départ 7,00 h


Au courrier de Fin Août nous vous donnerons un programme détaillé de ces 2 journées.


Contact – organisation Patrick L. 225 rue fin de la Guerre 59200 Tourcoing Tél 03 20 37 40 82

Courriel : ploridant@nordnet.fr

Tourcoing le 24 Avril 2009

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Bulletin d'inscription à l'Escapade

« Un voyage dans le temps - Compiègne »

à retourner à Patrick Loridant

225 rue de la fin de la Guerre 59200 Tourcoing

pour le 20 Mai 09

Madame, Monsieur, .........................................................................

Adresse ...............................................................................................

Tél..............................................................

Mail............................................................

Ci-joint chèque à °/ ARIC de ................. x........... = .......................


27 novembre 2007

Les fortifications de Lille et la Visite du centre d’Impression de la Voix du Nord





L’excursion à Lille se déroule en deux groupes, l’un faisant la visite mardi avec Patrick… sous la pluie, l’autre mercredi avec Pierre P. … sous le soleil.

Mardi 15h15 . Monsieur Minolfi nous emmène au Syndicat d’Initiatives de Lille où nous attend une guide fort diserte et fort intéressante.

Nous partons vers la Citadelle (1667-1670), première réalisation de l’architecte et stratège militaire que fut Vauban (Sébastien le Preste de ) et surnommée par lui « la reine des citadelles ». C’est un pentagone régulier. Cinq bastions, cinq demi-lunes que protègent des fossés, autrefois alimentés par la Deule, défendaient une ville dans la ville. Nous allons à pied, sous la pluie, jusqu’à la Porte Royale. Son fronton est un hommage à la gloire de Louis XIV avec blason, couronne, faisceaux, inscription latine …

Notre guide va nous promener en car, sous la pluie, dans Lille nous contant son histoire. Lisle, en flamand Rijsel, est un site, un « castrum » bâti au milieu de la Deule et de marécages. Lille sera au cours des siècles flamande, autrichienne, espagnole, française, subira onze sièges et beaucoup de destructions.

Le ciel devient vite sombre. Dans le vieux Lille, les palais, les maisons bourgeoises sont illuminés et c’est merveilleux. Les murs de pierre ou de brique, les dorures, les décorations cartouches,chérubins masques baroques, volutes, cornes d’abondance, tout est mis en valeur. Seules les maisons non restaurées n’ont pas droit à la lumière !.

Nous arrivons Porte de Gand, érigée en 1620. Sa base est en grès percée de voûtes, au dessus un mur de briques avec cartouches et blason à fleurs de lys et, sur le fronton, une niche vide.

La Porte de Roubaix, vestige de l’enceinte espagnole, fut construite en 1621. Elle a été percée en 1875 pour le passage du tramway. Sa base est aussi en grès surmontée d’un étage en briques. On y retrouve un blason, et, la niche du fronton abrite une « Victoire »

De la Porte de Roubaix à la Porte de Paris, une partie du terrain qui appartenait à l’Armée a été rachetée par la ville pour y construire le grand Centre d’Architecture Moderne, verre, acier, béton, avec l’arrivée du VAL en 1983, du TGV en 1993, de l’Eurostar en 1994 et la construction du Centre d’Affaires et Commercial d’Euralille.

La Porte de Paris a été réalisée à la gloire toujours de Louis XIV par l’architecte lillois Simon Vollant de 1675 à 1695 en commémoration du rattachement de Lille à la France. C’est un véritable arc de triomphe. Sur le fronton on peut voir l’effigie du roi avec, à ses côtés, Mars et Hercule personnifiant la guerre et la force. Au sommet, la « Victoire » semble couronner le roi représenté en effigie.

Le ciel est de plus en plus noir. Nous passons devant la Noble Tour érigée par Philippe le Hardi de 1402 à 1422 . Ce monument est le vestige de la plus haute des tours de l’ancienne enceinte médiévale qui en comptait 65 !. De forme cylindrique et mesurant 14 m de diamètre, la construction alterne briques et pierres de taille sur plusieurs épaisseurs avec des murs épais de 3m. Elle a perdu son toit pointu. Elle abrite aujourd’hui le Mémorial de la Déportation et de la Résistance.

Il est environ 19h. Il est temps de nous rendre au restaurant de l’Hippodrome où nous attend l’apéritif et un excellent repas.

22H Nous arrivons dans la zone industrielle de la Pilaterie à Marcq en Baroeul au Centre d’Impression de la Voix du Nord

Tout commence pour le fleuron de la presse régionale en 1936-1937 lorsque l’édifice appelé l’Echo du Nord est bâti place du Général de Gaulle à Lille. La Voix du Nord voit le jour en 1941, c’est une feuille clandestine. Le quotidien paraît librement le 5 septembre 1944 pour devenir le 2ième quotidien de province et le 1ier groupe de communication au nord de Paris.

C’est un véritable empire. Voici quelques chiffres :
24 éditions “Voix du Nord
5 éditions “Nord Eclair
1 édition “lLittoral”
Plus la « Voix des Sports » fabriqué le dimanche soir, « Dimanche Annonces », fabrication commencée le vendredi soir et reprise le samedi matin. Quant à la revue Télé, seule la couverture est faite par un imprimeur local. Mais la rentabilité du journal est acquise pour 50% par la publicité.

Un petit film nous raconte le trajet des paquets de journaux sortant de l’imprimerie jusqu’aux destinataires. La fabrication commence vers 23h. Ils sont livrés dans les 43 dépôts vers 3h45 et les correspondants peuvent les déposer vers 5h dans les boites aux lettres.

Une boisson nous est offerte avant la visite des différentes salles. Les explications nous sont données par deux jeunes journalistes en stage.(6 années d’études : 4 années à Sciences-PO. Et 2 années à l’école de journalisme).

La visite commence dans le petit Musée où l’on peut découvrir les premières linotypes avec caractères en plomb, utilisées jusqu’en 1970, la première entièrement manuelle et la seconde dont les caractères sont tapés à la machine. Plus moderne, l’ordinateur très gros et très cher à l’époque. La quadrichromie est utilisée dès 1982, bleu primaire, rouge, jaune et noir.

Les plaques et le procédé offset. Les textes, rédigés à Lille, arrivent à l’impression par ordinateur. Ils sont transférés sur les plaques légères d’aluminium suivant le procédé offset plaques installées sur les rotatives 1.800 sont utilisées par nuit, 600.000 par an. Elles sont nettoyées et recyclées.1 tonne d’encre, 1 tonne d’eau et 20 tonnes de papier sont nécessaires par nuit. Autrefois, les caractères en plomb étaient insérés un par un et à l’envers dans de lourdes plaques incurvées avant d’être placées sur les rotatives.

Nous voici dans la salle des nouvelles machines au nombre de trois. La plus moderne pèse 420 tonnes, mesure 24 m de long et 13m de haut. Sa vitesse est de 46km/h. Elle débite 75.000 journaux à l’heure. Nous voyons par endroit des journaux qui dégringolent dans de grands sacs poubelle, quelquefois en grande quantité. Ce sont les éliminés pour défauts. Ils seront recyclés.

Les journaux sont vérifiés dans la salle des contrôles où trois pupitres décèlent les défauts.
1) la tension du papier n’est pas parfaite
2) le dosage encre/eau n’est pas bien équilibré
3)les couleurs sont décalées
Bien sûr, des journaux échappent au contrôle, les défauts se voient surtout dans les couleurs.

Il existe encore une salle de rotatives « Mann » datant de 1982. Elles sont moins performantes et les pupitres de contrôle sont moins perfectionnés.

Les rouleaux de papier sont collés automatiquement dans la salle des robots. 3 rouleaux par machine. Le papier se déroule et le collage se fait automatiquement, en continu.20 à 30 bobines sont collées bout à bout chaque nuit.

La cathédrale ou l’immense hangar est le dépôt des rouleaux de papier. Ceux-ci arrivent de France, de Belgique, des Pays Scandinaves, de Russie, du Canada. Chaque rouleau pèse 1 tonne 5 et fournit 15km de papier. On utilise 26.000 tonnes de papier par an.

Dernière opération : le triage et l’expédition. Le triage est commandé par ordinateur. Les journaux sont empaquetés selon leur destination soit vers les dépôts , soit vers la Poste.
Dans l’entreprise aucune femme ne travaille la nuit.

Nous quittons les locaux de la Voix du Nord vers 12h30 et arrivons à Tourcoing vers 1h du matin

Malgré la pluie l’excursion a été « formidablement » agréable et enrichissante. Nous la devons à Patrick et Pierre P. que nous remercions vivement.
Françoise H.

06 octobre 2007

Escapade chez « les Ducs de Lorraine »

Petit propos de Michel Delbarre en fin de séjour.

Merci à toi,Ô Patrick Loridant

Grâce à toi nous avons eu trois jours épatants.






Lundi, découverte de Metz au passé romain prestigieux

Et aussi sa cathédrale élancée aux vitraux somptueux


Mardi, nous apprenons l'histoire de la Lorraine et de son Duché

Et admirons une place Stanislas aux portes ferronées super-dorées.

Puis c'est une croisière qui nous est proposée

Et autre surprise, nous découvrons l'Aube en soirée !...








Enfin, ce jour, le vieux Troyes préservé nous est exposé

Et puis, pour faire nos emplettes, les cartes bleues ont fonctionné.


Merci, Patrick, pour ces jours-découvertes qui nous ont comblés

Et pour toutes ces heures bénévoles que tu nous as données.

La cinquantaine d'Ariciens, ce soir comblés et ravis

Te disent simplement, pour tout cela, un grand merci.

CLIC pour voir le DIAPORAMA

25 novembre 2006

Notre programme 2007 - Excursions & Visites

  • 5 Avril Bruxelles - Le Théâtre de la Monnaie - Musée des instruments
  • 03/05 Paris -Sur les pas du Roi Soleil
  • 1 au 3 Oct Escapade Chez les Ducs de Lorraine: Metz, Nancy, Troyes -

Le "reste" de cette excursion Ben Hur

vous sera conté

dans le cadre de notre aprés-midi IMAGES du 15 janvier.

02 octobre 2006

Compte rendu de la visite du château d' Ecouen

Ecouen est un des rares châteaux de la Renaissance à subsister sans avoir subi trop de dommages au cours des siècles. La famille des Montmorency avait édifié un château fort au Moyen Age qui sera rasé sur ordre d’Anne de Montmorency pour y construire le château actuel.

Anne de Montmorency naquit à Chantilly en 1483 et mourût à Saint Denis en 1567 en combattant les protestants. Elevé avec le futur François 1er, il accumulera tous les titres. En 1538, il est nommé par le roi François1er connétable, l’équivalent d’un premier ministre de nos jours, et chef des armées, Henri II le fera duc et pair de France. C’était un des plus grands et riches propriétaires du royaume, quelques 130 châteaux lui appartenaient.

Ecouen est à l’origine un château en U bâti avec les pierres blanches des carrières de l’Oise , entouré de douves sèches. Les façades sont ornées de pilastres, les lucarnes richement ouvragées. Le corps du logis au fond de la Cour d’ Honneur ouest abrite au premier étage une galerie de liaison entre les ailes latérales, celle du maître de maison au sud et celle du roi au nord. L’entrée avec vue sur la plaine sera ajoutée en 1862. Le château sera complètement vidé, les blasons, statues brisés sous la Révolution. Il appartiendra à la famille des Condé après 1787. En 1805, Napoléon en fera l’école de jeunes filles de la Légion d’Honneur. André Malraux, en1962, le fait restaurer, l’habille avec les meubles, tentures etc qui encombrait le Musée de Cluny à Paris. Ce sera le très beau Musée National de la Renaissance. Dans la Cour d’Honneur, notre guide doit hausser la voix, un avion passant à basse altitude toutes les deux minutes !.

A l’intérieur, tout doit faire apparaître la magnificence et l’opulence du propriétaire… la vanité est de tous les temps !
.Dans la chapelle, Anne de Montmorency et son épouse Louise de Savoie suivaient les offices depuis une tribune, les musiciens jouaient dans une autre. Le plafond, restauré, est d’époque, les révolutionnaires ne l’ont pas abîmé. La voûte est gothique, elle a un décor qui affirme la puissance du seigneur, couronne ducale, blasons, devises et des messages pour les invités, des éléments profanes comme les allégories de la Paix, de l’Abondance et de la Justice. Un très rare retable de la Passion selon Dürer en douze plaques émaillées, superbe, a gardé, chose rare, son encadrement d’origine. Un musicien peut encore jouer sur un orgue datant du milieu du XIX ème. Quant à la copie de la « Cène » de Léonard de Vinci, une des plus anciennes, elle attire énormément d’américains depuis la parution d’un certain best-seller!.
Dans la salle d’armes du connétable, la cheminée est inspirée du Primatice. Les personnages, homme et femme, de chaque côté, un peu déhanchés, annoncent l’art du maniérisme, beaucoup d’angelots, au centre une peinture représentant la rencontre du roi Salomon et de la reine de Saba. Il existe douze cheminées de ce genre dans le château. Des vitrines abritent de nombreuses armes, souvent décoratives, épées à pommeaux sculptés, arquebuses avec incrustations de nacre ou d’ivoire, boucliers de parade et surtout une armure complète, ne pesant que 30kgs entièrement articulée, travaillée en cannelures pour faire dévier épées ou projectiles. Elle vient d’Allemagne, créé vers 1510-1520 pour Maximilien 1er.

Au premier, l’étage noble. La chambre d’Anne de Montmorency. A l’origine, les poutres du plafond étaient peintes, ici, toujours l’imposante cheminée, des tapisseries, des tableaux, des meubles, un décor très riche. Au sol, les carreaux émaillés ont été remplacés par du parquet puis par des tomettes; on admire le « Cabinet d’Alexandre Farnèse » en noyer et châtaignier, meuble écritoire et tiroirs avec singes sculptés en contrebas. Anne de montmorency, paraît-il, désertait souvent sa chambre pour regagner celle de son épouse qui lui a donné douze enfants (six ont survécu).
Dans l’antichambre de Louise de Savoie, l’armoire dite « de Clairvaux » est un des plus beaux meubles de la Renaissance orné de médaillons en bronze doré. Une épinette pentagonale à rinceaux dorés et marqueterie de bois polychrome date de 1570.
Dans la chambre, des coffres italiens de mariage richement travaillés.

Nous arrivons dans l’immense Salle des Tapisseries de David et Betsabée, tapisseries exécutées à Bruxelles en 1515 : 10 pièces totalisant 75m de long , sur 4m50 de haut, soit une surface totale de 340 m2, impressionnant!. Les tapisseries auraient appartenues à Henri VIII d’Angleterre avant d’être retrouvées à Gènes. Elles était soigneusement enroulées et protégées, ce qui a contribué à leur garder leurs couleurs d’origine.
Cette « tenture », qui suit fidèlement le récit biblique, où figurent quelques 600 personnages, n’entraîne aucune monotonie. Au contraire, elle entretient constamment l’intérêt par la composition d’ensembles de chacune des pièces qui la constitue, autant que par la multitude des détails pittoresques, sans cesse renouvelés qui s’y trouvent. La tapisserie doit sa force plastique et sa valeur décorative, par exemple, aux amples vêtements qui tombent en plis profonds. Les visages reflètent des sentiments multiples, les yeux, les gestes, les mains, contribuent à l’expression psychologique avec parfois beaucoup d’intensité. Les « liciers » utilisaient de la soie, des fils d’argent et d’or choisis dans une gamme de couleurs limitée mais aux nuances nombreuses et délicates. C’est une « B.D. » racontée avec quel art!.
Nous terminons la visite en passant par le Cabinet et la Chambre du roi Henri II,où on remarque le plafond peint du monogramme, le H d’Henri II et les H et le croissant qui ne serait plus celui de Diane de Poitiers mais un hommage rendu à Soliman le magnifique!.
Dans la grande Salle de l’Appartement du roi, on a reconstitué le pavement de la chambre d’ Anne de Montmorency, fait de carreaux de faïence réunis en motifs héraldiques, armes, emblèmes d’Anne de Montmorency. et de son épouse.
FH

01 octobre 2006

Château d' Ecouen, cheminée peinte


Une cheminée peinte - nous aurons maintes fois, lors de la visite, l'occasion d'admirer une cheminée peinte aussi belles les unes que les autres.
PL

Château d' Ecouen











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Château d' Ecouen, la Cène

Une copie de la Cène de Léonard de Vinci

Château d' Ecouen, la chapelle

Magnifique chapelle

Château d' Ecouen Salle d' armes


Visite commentée par une guide qui nous a tenus constamment en haleine pendant 1.30 h. D'abord la salle d'armes, très belles vitrines de collections d'armes, dont la terrifiante épée à deux mains de François Premier.

Château d' Ecouen Extérieur


-- Château d' Ecouen
XVI ième, bâti
par Anne de Montmorency, est aujourd'hui un magnifique musée de la Renaissance.


Château dont on parle peu mais qui vaut le déplacement.

Patrick L.