Excursions ARIC
ARIC Tourcoing, nos excursions.
14 mai 2012
Evolution du blog
ce blog EXCURSIONS est en sommeil, mais qui sait...
22 septembre 2010
Féeries d’août 2010 - 23 août
Lundi 23 août : Mme Moreau nous emmène à Maulévrier visiter le petit château de Touvois perdu au milieu des bocages. Une grosse tour rappelle le Moyen-Age, le logis est de style Renaissance. Nous visitons la belle salle d’honneur à cheminée vénitienne et tapisserie datant de 1.580. Nous descendons dans la salle à manger sympathique avec sa cheminée et boulets de canon, la cuisine et son potager. Pour assurer l’entretien du château, ses dépendances sont aménagées pour les réceptions.
Par une large avenue romaine avec statues, oliviers et chants de cigales nous entrons dans le Stadium Gallo-Romain (120m de long sur 80m de large, 6.000 places) où vous plongez dans les fastes, la fureur et les frissons des Jeux de l’Antiquité avec le spectacle « Les gladiateurs. ». Après la parade romaine, Damien, centurion romain, doit réussir les épreuves imposées par l’empereur pour que lui et ses amis ne soient mis à mort. Ils sont chrétiens. Il lutte contre cinq gladiateurs, arrive le 1ier dans un course effrénée de quatre chars, digne de celle de Ben Hur. Sa fiancée est livrée aux lions qui se couchent à ses pieds, un guépard passe sans s’arrêter…ici aucun truquage.
Féeries d’août 2010 - 22 août
Féeries d’août 2010 - 21 août
Féeries d’août 2010. - 19 et 20 août
Au « Relais Poste », un repas vendéen nous est servi, animé par de joyeux lurons.
12 octobre 2009
Un voyage dans le temps, un témoignage unique du second Empire
Le musée de la figurine
Le théâtre n'a fait l'objet d'aucune restauration, conserve en état de bonne marche sa traditionnelle machinerie en bois. Il s'agit d'un exemple unique de théâtre de cour
des années 1830.
21 juillet 2009
Un voyage dans le temps:
le grand domaine de l'histoire de France, une demeure Royale, un témoignage unique du second Empire :
« Compiègne »
C'est l'Escapade que nous vous proposons les :
7 et 8 Octobre 2009
Comme Louis XIV à Versailles, Louis XV veut immortaliser son règne, il a voulu un grand château, l'architecte Ange-Jacques Gabriel érigea, à Compiègne, un château . Louis XV y séjourna, y vécut, y reçut beaucoup d'invités dont la jeune archiduchesse d'Autriche Marie Antoinette et ce serait à Compiègne qu'elle rencontra Louis XVI.
A la révolution le mobilier est dispersé, il faudra attendre 1807 pour que Napoléon 1 ier donne l'ordre de remettre Compiègne en état. Il confie la réhabilitation à l'architecte Berthault. Celui-ci conçoit un décor somptueux et coloré. Les appartements du Prince, de l'Empereur et de l'Impératrice constituent les ensembles les plus complets du Premier Empire. Ils permettent d'imaginer la vie publique et privée de Napoléon et de l'Impératrice.
Le Second Empire demeure une époque exceptionnelle pour Compiègne « la Vitrine du Second Empire ». Napoléon III appréciait particulièrement le palais, il y organisait avec l'impératrice Eugénie les fameuses « séries ». Celles-ci se déroulaient à l'automne. Une centaine d'invités séjournaient pendant une semaine. Compiègne etait l'un des lieux les plus animés de France. Eugénie fut l'Impératrice de la mode « le désir de plaire était impératif ».
Notre première journée sera consacrée à
« La vitrine du Second Empire ».
Notre deuxième journée :
« Un voyage dans l'Histoire de France ».
-Dès juin 1941 sous l'appellation « Frontstalag 170 KN 654 « le camp militaire de Royallieu devient un camp d'internement pour tous les adversaires du III ième Reich : prisonniers politiques, résistants, juifs...beaucoup ont été déportés ou fusillés dans la forêt voisine, 54 000 serait le nombre d'internés.
C'est la visite que nous vous proposons en matinée ; déjeuner dans une auberge de la forêt – visite commentée du village/abbatiale de Saint Jean aux Bois. Le village de St. Jean aux Bois fut d'abord une « Maison Royale » sous les Mérovingiens et les Carolingiens. Au XII ième, il devient une abbaye bénédictine jusqu'en 1634.
Toujours avec nos guides, nous terminerons la journée par la visite à la Clairière de Rethondes
Cette Escapade vous intéresse alors pour le 20 Mai retournez le bulletin d'inscription avec, par personne, chèque °/ ARIC de € 100.
Prix :env. *€ 200 (*nous ne disposons pas de tous les éléments) par personne chambre double
single + € 29
Hôtel : Campanile de Compiègne – Avenue de Huy 60200 Compiègne Tél. 03 44 86 69 92 Mail : compiegne@campanile.fr
Rendez-vous : le 7 Oct. Parking Av. G. Dron (partie après l'ex poste vers la Gare) 6,45h départ 7,00 h
Au courrier de Fin Août nous vous donnerons un programme détaillé de ces 2 journées.
Contact – organisation Patrick L. 225 rue fin de la Guerre 59200 Tourcoing Tél 03 20 37 40 82
Courriel : ploridant@nordnet.fr
Tourcoing le 24 Avril 2009
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Bulletin d'inscription à l'Escapade
« Un voyage dans le temps - Compiègne »
à retourner à Patrick Loridant
225 rue de la fin de la Guerre 59200 Tourcoing
Madame, Monsieur, .........................................................................
Adresse ...............................................................................................
Tél..............................................................
Mail............................................................
Ci-joint chèque à °/ ARIC de ................. x........... = .......................
27 novembre 2007
Les fortifications de Lille et la Visite du centre d’Impression de la Voix du Nord
Mardi 15h15 . Monsieur Minolfi nous emmène au Syndicat d’Initiatives de Lille où nous attend une guide fort diserte et fort intéressante.
Nous partons vers la Citadelle (1667-1670), première réalisation de l’architecte et stratège militaire que fut Vauban (Sébastien le Preste de ) et surnommée par lui « la reine des citadelles ». C’est un pentagone régulier. Cinq bastions, cinq demi-lunes que protègent des fossés, autrefois alimentés par la Deule, défendaient une ville dans la ville. Nous allons à pied, sous la pluie, jusqu’à la Porte Royale. Son fronton est un hommage à la gloire de Louis XIV avec blason, couronne, faisceaux, inscription latine …
Notre guide va nous promener en car, sous la pluie, dans Lille nous contant son histoire. Lisle, en flamand Rijsel, est un site, un « castrum » bâti au milieu de la Deule et de marécages. Lille sera au cours des siècles flamande, autrichienne, espagnole, française, subira onze sièges et beaucoup de destructions.
Le ciel devient vite sombre. Dans le vieux Lille, les palais, les maisons bourgeoises sont illuminés et c’est merveilleux. Les murs de pierre ou de brique, les dorures, les décorations cartouches,chérubins masques baroques, volutes, cornes d’abondance, tout est mis en valeur. Seules les maisons non restaurées n’ont pas droit à la lumière !.
Nous arrivons Porte de Gand, érigée en 1620. Sa base est en grès percée de voûtes, au dessus un mur de briques avec cartouches et blason à fleurs de lys et, sur le fronton, une niche vide.
La Porte de Roubaix, vestige de l’enceinte espagnole, fut construite en 1621. Elle a été percée en 1875 pour le passage du tramway. Sa base est aussi en grès surmontée d’un étage en briques. On y retrouve un blason, et, la niche du fronton abrite une « Victoire »
De la Porte de Roubaix à la Porte de Paris, une partie du terrain qui appartenait à l’Armée a été rachetée par la ville pour y construire le grand Centre d’Architecture Moderne, verre, acier, béton, avec l’arrivée du VAL en 1983, du TGV en 1993, de l’Eurostar en 1994 et la construction du Centre d’Affaires et Commercial d’Euralille.
La Porte de Paris a été réalisée à la gloire toujours de Louis XIV par l’architecte lillois Simon Vollant de 1675 à 1695 en commémoration du rattachement de Lille à la France. C’est un véritable arc de triomphe. Sur le fronton on peut voir l’effigie du roi avec, à ses côtés, Mars et Hercule personnifiant la guerre et la force. Au sommet, la « Victoire » semble couronner le roi représenté en effigie.
Le ciel est de plus en plus noir. Nous passons devant la Noble Tour érigée par Philippe le Hardi de 1402 à 1422 . Ce monument est le vestige de la plus haute des tours de l’ancienne enceinte médiévale qui en comptait 65 !. De forme cylindrique et mesurant 14 m de diamètre, la construction alterne briques et pierres de taille sur plusieurs épaisseurs avec des murs épais de 3m. Elle a perdu son toit pointu. Elle abrite aujourd’hui le Mémorial de la Déportation et de la Résistance.
Il est environ 19h. Il est temps de nous rendre au restaurant de l’Hippodrome où nous attend l’apéritif et un excellent repas.
22H Nous arrivons dans la zone industrielle de la Pilaterie à Marcq en Baroeul au Centre d’Impression de la Voix du Nord
Tout commence pour le fleuron de la presse régionale en 1936-1937 lorsque l’édifice appelé l’Echo du Nord est bâti place du Général de Gaulle à Lille. La Voix du Nord voit le jour en 1941, c’est une feuille clandestine. Le quotidien paraît librement le 5 septembre 1944 pour devenir le 2ième quotidien de province et le 1ier groupe de communication au nord de Paris.
C’est un véritable empire. Voici quelques chiffres :
24 éditions “Voix du Nord
5 éditions “Nord Eclair
1 édition “lLittoral”
Plus la « Voix des Sports » fabriqué le dimanche soir, « Dimanche Annonces », fabrication commencée le vendredi soir et reprise le samedi matin. Quant à la revue Télé, seule la couverture est faite par un imprimeur local. Mais la rentabilité du journal est acquise pour 50% par la publicité.
Un petit film nous raconte le trajet des paquets de journaux sortant de l’imprimerie jusqu’aux destinataires. La fabrication commence vers 23h. Ils sont livrés dans les 43 dépôts vers 3h45 et les correspondants peuvent les déposer vers 5h dans les boites aux lettres.
Une boisson nous est offerte avant la visite des différentes salles. Les explications nous sont données par deux jeunes journalistes en stage.(6 années d’études : 4 années à Sciences-PO. Et 2 années à l’école de journalisme).
La visite commence dans le petit Musée où l’on peut découvrir les premières linotypes avec caractères en plomb, utilisées jusqu’en 1970, la première entièrement manuelle et la seconde dont les caractères sont tapés à la machine. Plus moderne, l’ordinateur très gros et très cher à l’époque. La quadrichromie est utilisée dès 1982, bleu primaire, rouge, jaune et noir.
Les plaques et le procédé offset. Les textes, rédigés à Lille, arrivent à l’impression par ordinateur. Ils sont transférés sur les plaques légères d’aluminium suivant le procédé offset plaques installées sur les rotatives 1.800 sont utilisées par nuit, 600.000 par an. Elles sont nettoyées et recyclées.1 tonne d’encre, 1 tonne d’eau et 20 tonnes de papier sont nécessaires par nuit. Autrefois, les caractères en plomb étaient insérés un par un et à l’envers dans de lourdes plaques incurvées avant d’être placées sur les rotatives.
Nous voici dans la salle des nouvelles machines au nombre de trois. La plus moderne pèse 420 tonnes, mesure 24 m de long et 13m de haut. Sa vitesse est de 46km/h. Elle débite 75.000 journaux à l’heure. Nous voyons par endroit des journaux qui dégringolent dans de grands sacs poubelle, quelquefois en grande quantité. Ce sont les éliminés pour défauts. Ils seront recyclés.
Les journaux sont vérifiés dans la salle des contrôles où trois pupitres décèlent les défauts.
1) la tension du papier n’est pas parfaite
2) le dosage encre/eau n’est pas bien équilibré
3)les couleurs sont décalées
Bien sûr, des journaux échappent au contrôle, les défauts se voient surtout dans les couleurs.
Il existe encore une salle de rotatives « Mann » datant de 1982. Elles sont moins performantes et les pupitres de contrôle sont moins perfectionnés.
Les rouleaux de papier sont collés automatiquement dans la salle des robots. 3 rouleaux par machine. Le papier se déroule et le collage se fait automatiquement, en continu.20 à 30 bobines sont collées bout à bout chaque nuit.
La cathédrale ou l’immense hangar est le dépôt des rouleaux de papier. Ceux-ci arrivent de France, de Belgique, des Pays Scandinaves, de Russie, du Canada. Chaque rouleau pèse 1 tonne 5 et fournit 15km de papier. On utilise 26.000 tonnes de papier par an.
Dernière opération : le triage et l’expédition. Le triage est commandé par ordinateur. Les journaux sont empaquetés selon leur destination soit vers les dépôts , soit vers la Poste.
Dans l’entreprise aucune femme ne travaille la nuit.
Nous quittons les locaux de la Voix du Nord vers 12h30 et arrivons à Tourcoing vers 1h du matin
Malgré la pluie l’excursion a été « formidablement » agréable et enrichissante. Nous la devons à Patrick et Pierre P. que nous remercions vivement.
Françoise H.
06 octobre 2007
Escapade chez « les Ducs de Lorraine »
Merci à toi,Ô Patrick Loridant
Grâce à toi nous avons eu trois jours épatants.
Lundi, découverte de Metz au passé romain prestigieux
Et aussi sa cathédrale élancée aux vitraux somptueux
Mardi, nous apprenons l'histoire de la Lorraine et de son Duché
Et admirons une place Stanislas aux portes ferronées super-dorées.
Puis c'est une croisière qui nous est proposée
Et autre surprise, nous découvrons l'Aube en soirée !...
Enfin, ce jour, le vieux Troyes préservé nous est exposé
Et puis, pour faire nos emplettes, les cartes bleues ont fonctionné.
Merci, Patrick, pour ces jours-découvertes qui nous ont comblés
Et pour toutes ces heures bénévoles que tu nous as données.
La cinquantaine d'Ariciens, ce soir comblés et ravis
Te disent simplement, pour tout cela, un grand merci.
CLIC pour voir le DIAPORAMA
25 novembre 2006
Notre programme 2007 - Excursions & Visites
- 5 Avril Bruxelles - Le Théâtre de la Monnaie - Musée des instruments
- 03/05 Paris -Sur les pas du Roi Soleil
- 1 au 3 Oct Escapade Chez les Ducs de Lorraine: Metz, Nancy, Troyes -
Le "reste" de cette excursion Ben Hur
dans le cadre de notre aprés-midi IMAGES du 15 janvier.
02 octobre 2006
Compte rendu de la visite du château d' Ecouen
Anne de Montmorency naquit à Chantilly en 1483 et mourût à Saint Denis en 1567 en combattant les protestants. Elevé avec le futur François 1er, il accumulera tous les titres. En 1538, il est nommé par le roi François1er connétable, l’équivalent d’un premier ministre de nos jours, et chef des armées, Henri II le fera duc et pair de France. C’était un des plus grands et riches propriétaires du royaume, quelques 130 châteaux lui appartenaient.
Ecouen est à l’origine un château en U bâti avec les pierres blanches des carrières de l’Oise , entouré de douves sèches. Les façades sont ornées de pilastres, les lucarnes richement ouvragées. Le corps du logis au fond de la Cour d’ Honneur ouest abrite au premier étage une galerie de liaison entre les ailes latérales, celle du maître de maison au sud et celle du roi au nord. L’entrée avec vue sur la plaine sera ajoutée en 1862. Le château sera complètement vidé, les blasons, statues brisés sous la Révolution. Il appartiendra à la famille des Condé après 1787. En 1805, Napoléon en fera l’école de jeunes filles de la Légion d’Honneur. André Malraux, en1962, le fait restaurer, l’habille avec les meubles, tentures etc qui encombrait le Musée de Cluny à Paris. Ce sera le très beau Musée National de la Renaissance. Dans la Cour d’Honneur, notre guide doit hausser la voix, un avion passant à basse altitude toutes les deux minutes !.
A l’intérieur, tout doit faire apparaître la magnificence et l’opulence du propriétaire… la vanité est de tous les temps !
.Dans la chapelle, Anne de Montmorency et son épouse Louise de Savoie suivaient les offices depuis une tribune, les musiciens jouaient dans une autre. Le plafond, restauré, est d’époque, les révolutionnaires ne l’ont pas abîmé. La voûte est gothique, elle a un décor qui affirme la puissance du seigneur, couronne ducale, blasons, devises et des messages pour les invités, des éléments profanes comme les allégories de la Paix, de l’Abondance et de la Justice. Un très rare retable de la Passion selon Dürer en douze plaques émaillées, superbe, a gardé, chose rare, son encadrement d’origine. Un musicien peut encore jouer sur un orgue datant du milieu du XIX ème. Quant à la copie de la « Cène » de Léonard de Vinci, une des plus anciennes, elle attire énormément d’américains depuis la parution d’un certain best-seller!.
Dans la salle d’armes du connétable, la cheminée est inspirée du Primatice. Les personnages, homme et femme, de chaque côté, un peu déhanchés, annoncent l’art du maniérisme, beaucoup d’angelots, au centre une peinture représentant la rencontre du roi Salomon et de la reine de Saba. Il existe douze cheminées de ce genre dans le château. Des vitrines abritent de nombreuses armes, souvent décoratives, épées à pommeaux sculptés, arquebuses avec incrustations de nacre ou d’ivoire, boucliers de parade et surtout une armure complète, ne pesant que 30kgs entièrement articulée, travaillée en cannelures pour faire dévier épées ou projectiles. Elle vient d’Allemagne, créé vers 1510-1520 pour Maximilien 1er.
Au premier, l’étage noble. La chambre d’Anne de Montmorency. A l’origine, les poutres du plafond étaient peintes, ici, toujours l’imposante cheminée, des tapisseries, des tableaux, des meubles, un décor très riche. Au sol, les carreaux émaillés ont été remplacés par du parquet puis par des tomettes; on admire le « Cabinet d’Alexandre Farnèse » en noyer et châtaignier, meuble écritoire et tiroirs avec singes sculptés en contrebas. Anne de montmorency, paraît-il, désertait souvent sa chambre pour regagner celle de son épouse qui lui a donné douze enfants (six ont survécu).
Dans l’antichambre de Louise de Savoie, l’armoire dite « de Clairvaux » est un des plus beaux meubles de la Renaissance orné de médaillons en bronze doré. Une épinette pentagonale à rinceaux dorés et marqueterie de bois polychrome date de 1570.
Dans la chambre, des coffres italiens de mariage richement travaillés.
Nous arrivons dans l’immense Salle des Tapisseries de David et Betsabée, tapisseries exécutées à Bruxelles en 1515 : 10 pièces totalisant 75m de long , sur 4m50 de haut, soit une surface totale de 340 m2, impressionnant!. Les tapisseries auraient appartenues à Henri VIII d’Angleterre avant d’être retrouvées à Gènes. Elles était soigneusement enroulées et protégées, ce qui a contribué à leur garder leurs couleurs d’origine.
Cette « tenture », qui suit fidèlement le récit biblique, où figurent quelques 600 personnages, n’entraîne aucune monotonie. Au contraire, elle entretient constamment l’intérêt par la composition d’ensembles de chacune des pièces qui la constitue, autant que par la multitude des détails pittoresques, sans cesse renouvelés qui s’y trouvent. La tapisserie doit sa force plastique et sa valeur décorative, par exemple, aux amples vêtements qui tombent en plis profonds. Les visages reflètent des sentiments multiples, les yeux, les gestes, les mains, contribuent à l’expression psychologique avec parfois beaucoup d’intensité. Les « liciers » utilisaient de la soie, des fils d’argent et d’or choisis dans une gamme de couleurs limitée mais aux nuances nombreuses et délicates. C’est une « B.D. » racontée avec quel art!.
Nous terminons la visite en passant par le Cabinet et la Chambre du roi Henri II,où on remarque le plafond peint du monogramme, le H d’Henri II et les H et le croissant qui ne serait plus celui de Diane de Poitiers mais un hommage rendu à Soliman le magnifique!.
Dans la grande Salle de l’Appartement du roi, on a reconstitué le pavement de la chambre d’ Anne de Montmorency, fait de carreaux de faïence réunis en motifs héraldiques, armes, emblèmes d’Anne de Montmorency. et de son épouse.
FH